Afrique
Lagides

Les Ptolémées



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Dynastie constituée par les descendants de Ptolémée Sôter qui gouverneront l’Égypte jusqu’en 30 av. J.-C. et surent développer une civilisation mêlant la tradition pharaonique et l’apport hellénistique. Le nom fut formé sur celui de son père, Lagos (le « lièvre », jeu de mots formé à partir des mots agon et laos, signifiant « conducteur du peuple »).

Effigie d’un Ptolémée en pharaon.

La dynastie compta une quinzaine de souverains qui portèrent tous le nom de Ptolémée, épousèrent leur sœur ou une femme de leur famille proche, mais jamais une Égyptienne, elles-mêmes le plus souvent nommées Arsinoé, Bérénice ou Cléopâtre. La tradition dynastique voulait d’ailleurs que le souverain ou la souveraine ne règne pas seul. Cléopâtre sera la dernière reine de cette dynastie avant que l’Égypte ne devienne province romaine.

C’est avec Ptolémée II Philadelphe que le royaume lagide connaît son apogée. Son successeur, Ptolémée III Evergète, après quelques campagnes en Asie, se contente de profiter des acquis. Après lui, c’en est fini de la grandeur des Ptolémées qu’affaiblissent les troubles sociaux, les révoltes indigènes (soutenues par le clergé) et le trafic des monnaies (qui entrave gravement le commerce méditerranéen). Les IIe et Ier siècles ne sont qu’une longue décadence, aggravée par l’incurie des souverains et des hauts fonctionnaires, la corruption et l’abandon des terres par les paysans. A la cour se multiplient les débauches, intrigues, meurtres et empoisonnements. De tous les souverains lagides, seuls les deux premiers mourront de mort naturelle !

Ptolémée Ier Sôter (305-283 av. J.-C.)

Ptolémée Ier

Né vers 367. Il était peut-être un fils bâtard  [1] de Philippe, Lagos n’aurait fait qu’assumer la paternité pour son roi. Ami d’enfance d’Alexandre le Grand, il fut l’un de ses plus prestigieux lieutenants : son ascension est autant due à ses valeurs militaires qu’à son amitié avec Alexandre. Il fut satrape (323-305) d’Égypte pour Philippe I et Alexandre IV. Dès 323, il s’empara de la Cyrénaïque. Après l’assassinat de Perdiccas (321), il refusa la régence. Vers 319-318, il s’empara de la Syrie puis se retira face à l’avancée d’Antigone. En 312, il reprend la Syrie avant de se replier (311) en Égypte. En 306, il subit une cuisante défaite maritime face à Démétrios. Grâce à sa flotte, il conquiert (295) Chypre de manière définitive.

Il fut surnommé Sôter (Sauveur) par les Rhodiens auxquels il porta secours alors qu’ils étaient assiégés (305) par la flotte de Démétrios. Il prend le titre de roi (basileus) en 305/304. En 303-302, Lysimaque, Séleucos et Ptolémée se liguent contre Antigone, mais Ptolémée montre peu d’empressement à combattre et après la bataille d’Ipsos (301), ses alliés refusent de lui donner la Palestine, qui sera désormais l’enjeu d’une dispute permanente entre Lagides et Séleucides.

Il fonda une colonie de vétérans à Ptolémaïs, au sud de Memphis, et institua comme capitale Alexandrie. Ptolémée fut le grand constructeur d’Alexandrie. Il poursuivit la construction du phare qu’il relia à la terre et lança la construction de la Bibliothèque et du tombeau d’Alexandre. C’est à sa demande que le prêtre Manéthon rédigea en grec une Histoire de l’Égypte recensant le nom des pharaons antiques. Il passe aussi pour avoir écrit une Histoire d’Alexandre, dont se serait inspiré Arrien. Il mit en place une administration efficace combinant le rationalisme grec et la tradition égyptienne. A sa mort, il laisse un État florissant.

Avec la courtisane Thaïs, il eût trois enfants : deux fils et une fille, qui épousa le roi de Chypre Eunoste. Il se maria trois fois. D’abord avec Artacama, fille du satrape Artabase, en 324 sur ordre d’Alexandre, épousée lors des fameuses Noces de Suse. Puis il épousa (321) Eurydice, fille d’Antipater, dont il eût un fils, Ptolémée surnommé Kéraunos (la foudre) à cause de son caractère violent, et deux filles, Ptolémaïs et Lysandra. Enfin, il épousa (entre 316 et 310) une suivante d’Eurydice, Bérénice, dont il eût quatre enfants : deux fils, Ptolémée - le futur Ptolémée II- et Argées, et deux filles, Arsinoé et Philatéra.

Ptolémée fit restituer au clergé égyptien les statues des dieux, le mobilier et les livres précédemment volés dans les temples par Xerxès et récupérés depuis la conquête macédonienne. Et pour marquer son appartenance aux coutumes égyptiennes, il fit célébrer sa « fête Sed ». C’est à l’occasion de son enterrement que le corps d’Alexandre fut rapatrié de Memphis à Alexandrie.

Ptolémée II

Ptolémée II Philadelphe (284 - 246 av. J.-C.)

Dès 285/284, il fut associé, par son père Ptolémée Ier au pouvoir royal, au détriment de son demi-frère Ptolémée Kéraunos. Il épousa d’abord Arsinoé I, fille de Lysimaque, de laquelle il eût trois enfants : le futur Ptolémée III, un autre fils Lysimaque et une fille Bérénice. Mais sa sœur, Arsinoé II, après deux mariages malheureux, le premier avec Lysimaque et le second avec Ptolémée Kéraunos revint en Égypte et intrigua pour éliminer sa belle-sœur et prendre sa place (276).

Ptolémée II mena les deux premières guerres de Syrie contre les Séleucides (274-271, 260-253). Afin de conforter ses conquêtes territoriales, il maria sa fille Bérénice II à Antiochos II. En 273, il proposa à Rome son soutien contre Pyrrhus d’Epire et en 262, Carthage sollicita son soutien financier lors de la première guerre punique. En raison de sa richesse, il fut comparé à Salomon. Cette richesse fut employée à la construction et la restauration de temples et sanctuaires (Naucratis, Tanis, Philae, Alexandrie). Il fit aussi agrandir le palais royal et recreuser le canal reliant le Nil au golfe de Suez.

Il développa les colonies agricoles dans le Fayoum. Durant son règne les collections de la bibliothèque d’Alexandrie sont considérablement enrichies. A la mort de sa sœur et épouse, il lui fit élever des temples et des statues avant de la diviniser (271). Cet amour inconsidéré lui valut, par dérision, un siècle plus tard, le surnom de Philadelphe (qui aime son/sa frère/sœur).

Ptolémée III

Ptolémée III Evergète I (246 - 221 av. J.-C.)

Surnommé le Bienfaiteur. Fils d’Arsinoé I et de Ptolémée II, adopté par Arsinoé II. Il épousa Bérénice II, fille du roi de Cyrène Magas. Ce fut un grand conquérant : il conquit l’empire séleucide jusqu’à l’Euphrate mais n’en garda que la Syrie. Puis il remonta le Nil pour en découvrir les sources.

Il entreprit la troisième guerre de Syrie (246-241), pour venger la mort de sa sœur, épouse d’Antiochos II. A l’issue de cette guerre, il a accrut ses possessions territoriales en Syrie, en Asie Mineure, en Égée et en Thrace. C’est durant son règne que l’Égypte ptolémaïque atteignit son apogée. Il tenta sans succès de réformer le calendrier égyptien en faisant adopter le calendrier d’Eratosthène. C’est sous son règne que commença la construction du temple d’Edfou. Selon Polybe, il mourut de mort naturelle.

Ptolémée IV Philopatôr (221-205 av. J.-C.)

Ptolémée IV

Fils de Ptolémée III et de Bérénice II. Il parvient au pouvoir entre 23 et 25 ans.

Les auteurs classiques nous le décrivent comme un roi faible, alcoolique et soumis à l’influence de ses favorites et de ses ministres Agathocle et Sosibe. Véritable Néron lagide, il fit successivement assassiner son oncle Lysimaque, son frère cadet Magas, sa mère Bérénice, et Cléomène, roi de Sparte réfugié à sa cour. Il passa son règne à fréquenter les prostituées et les éphèbes. Grand amateur de comédies, se croyant poète, il organisait des cortèges où il figurait en Bacchus ivre. Il renoua avec la tradition égyptienne pharaonique en célébrant le culte de Sérapis et d’Isis.

Durant son règne, les territoires égyptiens de Syrie furent définitivement perdus au profit des Séleucides, tandis qu’à l’intérieur de l’Égypte même les troubles augmentèrent. Après la bataille de Raphia (217), où ses troupes furent victorieuses face à Antiochos III, l’Égypte reprend momentanément le contrôle de la Coelé-Syrie (Liban). Considérant qu’il avait vengé son père, il se fait dénommer « Philopatôr ». En 205, il doit faire face à la guerre civile. Il meurt en 205 ou 204 et ses favoris gardent secret l’annonce de sa mort, puis assassinent sa femme, Arsinoé III, un an plus tard.

Ptolémée V Epiphane (205-180 av. J.-C.)

Fils de Ptolémée IV et d’Arsinoé III. Roi à cinq ans, il fut couronné à Memphis en 197, évènement commémoré par la célèbre pierre de Rosette. Lors de la cinquième guerre de Syrie (202-195), Antiochos III lui enleva ses possessions asiatiques et anatoliennes avant de lui faire épouser sa fille Cléopâtre I. Il mourut à 28 ans, vraisemblablement empoisonné, laissant deux fils mineurs, les futurs Ptolémées VI et VIII.

Ptolémée VI

Ptolémée VI Philométôr (180-145 av. J.-C.)

Fils de Ptolémée V, surnommé Philomêtôr (qui aime sa mère). Il devient roi très jeune. Sa mère mourut quatre ans plus tard, le royaume était alors dirigé de fait par ses ministres Eulaeus et Lenaeus. Il épousa sa sœur, Cléopâtre II. Durant la sixième guerre de Syrie, il fut fait prisonnier par Antiochos IV qui avait envahit l’Égypte. Alexandrie se révolta et proclama son jeune frère roi sous le nom de « Ptolémée le Jeune », le futur Ptolémée VIII. L’Égypte avait alors deux rois, l’un à Alexandrie et l’autre à Memphis. Puis les deux frères se réconcilièrent et se partagèrent la direction du royaume pendant 5 ans.

Mais en 164, Ptolémée le Jeune souleva le peuple d’Alexandrie contre Ptolémée VI et celui-ci dut s’enfuir en Italie où il sollicita l’arbitrage du conflit fraternel auprès des sénateurs romains qui lui firent une réponse évasive. Ptolémée VI se réfugia alors à Chypre d’où il put rentrer en Égypte profitant de l’impopularité de son jeune frère. Rome imposa enfin son arbitrage : Philométor recevrait l’Égypte et Ptolémée le Jeune la Cyrénaïque. En 154, Ptolémée Philométor s’empara de son frère, qui avait tenté un débarquement militaire à Chypre, mais lui laissa la vie sauve. Puis il renversa Démétrios I, qui avait des visées sur Chypre, et le remplaça, sur le trône séleucide, par Alexandre Bala à qui il maria sa fille. Ptolémée Philométor fut tué au cours d’un combat en Syrie alors qu’il portait secours à Démétrios II.

Ptolémée VIII

Ptolémée VII Neos Philopatôr (145 av. J.-C.)
Ptolémée VIII Evergète II Physcon (145-116 av. J.-C.)

Après la mort de Ptolémée VI en Syrie, Alexandrie se divisa en deux clans rivaux : les uns loyaux à Cléopâtre et à son fils Ptolémée VII Neos Philopatôr, les autres réclamant le retour de Ptolémée le Jeune, ce qui advint.

Ptolémée le Jeune épousa Cléopâtre II et fit assassiner son neveu. Cléopâtre II lui donna un fils, né à Memphis pendant les fêtes du couronnement, ce qui lui valut le surnom de Memphitès. Puis Ptolémée VIII jeta son dévolu sur Cléopâtre III, fille de son frère, qui était donc sa propre nièce, qu’il viola avant de l’épouser officiellement, l’Égypte avait donc deux reines ! De cette dernière union naquirent les futurs Ptolémées IX et X et trois filles, Cléopâtre IV, Cléopâtre Tryphon et Cléopâtre Séléné. C’est à cette époque (136) que Scipion Emilien visita l’Égypte et jugea combien le pays pourrait être riche s’il était bien géré.

Tous les auteurs antiques s’accordent pour décrire Ptolémée VIII comme un être repoussant, corpulent (d’où son surnom, physcon = l’enflé) et violent. Il persécuta tous ceux qu’il soupçonnait de déloyauté et Alexandrie ne tarda pas à se révolter après une succession d’atrocités dont le massacre de la jeunesse alexandrine dans le gymnase de la cité. Ptolémée VIII fuyant (131-130) la vindicte populaire se réfugia à Chypre emmenant dans ses bagages tous ses enfants et Cléopâtre III. Restée seule, Cléopâtre II affronta le mécontentement des Alexandrins. Ptolémée VIII en profita pour reconquérir Alexandrie (129) par la force.

Durant la fin de son règne, Ptolémée VIII reprit les réformes engagées par son frère, finança un voyage d’exploration vers les Indes et poursuivit la politique de construction et de restauration des temples égyptiens. Il mourut en 116, laissant dans l’Histoire l’image du plus pervers de tous les Lagides.

Ptolémée IX

Ptolémée IX Sôter II (Lathyre) (116-80 av. J.-C.)
Ptolémée X Alexandre Ier (Kokkès) (107-88 av. J.-C.)

A la mort de Ptolémée VIII, Cléopâtre III souhaitait que son second fils Ptolémée X Alexandre Ier soit nommé régent mais le peuple et l’armée lui préférèrent Ptolémée IX, vice-roi de Chypre, surnommé Lathyre (pois chiche) pour une raison inconnue. Ptolémée IX Sôter II avait épousé sa sœur Cléopâtre IV qui refusa de reconnaître la préséance de sa mère et finit par s’enfuir à Chypre, où elle leva une armée, et passa en Syrie, où elle épousa Antiochos IX.

D’une première épouse au nom inconnu, Ptolémée IX eût deux enfants : Cléopâtre V, Ptolémée XII Aulète et Cléopâtre Bérénice III. Il mena une vie de débauche. Dans les faits, c’est sa mère qui dirigeait le royaume.

Ptolémée X

Accusé par sa mère de tentative d’assassinat, il dut s’enfuir hors d’Égypte (108/107) et se réfugia à Chypre où régnait son frère, Ptolémée X Alexandre Ier, qui put ainsi revenir en Égypte. Ptolémée X Alexandre Ier, surnommé Kokkès (le rougeaud) ou Pareisactos (l’intrus), épousa alors Cléopâtre Bérénice III, qui était sa nièce (107). Ptolémée IX et sa mère n’allait pas tarder à en découdre indirectement en soutenant chacun l’un des deux prétendants au trône de Syrie : Ptolémée soutint Antiochos Cyzicène et Cléopâtre III soutint Antiochos Grypus.

A la mort de Cléopâtre (101), Ptolémée X put enfin régner mais il se désintéressa des affaires du royaume. A la mort du vice-roi de Cyrénaïque, qui échut à Rome par héritage, Ptolémée Apion, fils naturel de Ptolémée VIII, déclencha une révolte populaire soutenue par l’armée. Momentanément expulsé d’Alexandrie, Ptolémée X revint au pouvoir (89) grâce à l’appui d’une armée de mercenaires constituée en Palestine. Mais pour payer ses mercenaires, il s’empara du cercueil en or d’Alexandre, ce qui constituait l’outrage suprême pour les Alexandrins qui se révoltèrent à nouveau. Ptolémée X s’enfuit vers Myra mais les Alexandrins le rattrapèrent et il trouva finalement la mort (88) au cours d’une bataille navale alors qu’il tentait de se réfugier à Chypre auprès de son frère.

Les Alexandrins rappelèrent de Chypre Ptolémée IX, ce qui lui valut le nouveau surnom de Pothinos (« Désiré »). Il régna, conjointement avec sa fille et épouse Cléopâtre Bérénice jusqu’en 80, en prenant bien garde à ne pas intervenir dans les conflits régionaux.

Ptolémée XI Alexandre II (80 av. J.-C.)

Fils de Ptolémée IX Sôter II, il avait été fait prisonnier par Mithridate quand celui-ci s’empara de l’île de Cos. Elevé à la cour royale du Pont, il profita d’une entrevue entre Mithridate et Sylla pour rejoindre ce dernier. A la mort de Ptolémée IX Soter II, il est le seul héritier masculin légitime du trône d’Égypte. Sylla l’imposa donc aux Alexandrins et il dut épouser Cléopâtre Bérénice III, qui était peut-être sa mère, et qu’il fit assassiner dix-neuf jours plus tard ! Furieux, les Alexandrins, qui aimaient beaucoup sa mère, se révoltèrent et le lynchèrent.

Ptolémée XII Philopatôr II (Aulète) (80-51 av. J.-C.)
Bérénice IV (58-55 av. J.-C.)

Ptolémée XII

Fils illégitime de Ptolémée IX. Il prit les épithètes prestigieuses de Philopatôr (qui aime son père) et Philomêtôr (qui aime sa mère) mais le peuple alexandrin le surnomma Aulète (joueur de flûte) et lui-même se proclama Neos Dionysos en raison de son goût pour les fêtes et banquets où il s’enivrait et s’exhibait au milieu des danseuses en joueur de flûte. Il épousa sa sœur, Cléopâtre V, dont il eût deux filles, Cléopâtre VI et la fameuse Cléopâtre VII. D’une autre épouse inconnue, il eût quatre enfants : Bérénice IV, Arsinoé IV, Ptolémée XIII et Ptolémée XIV. Face aux difficultés qui déchiraient le pays (révolte agraire, crise financière), il pratiqua une politique de corruption intense.

Durant tout son règne, il dut lutter pour garder son trône car les Romains prétendaient être héritier de son royaume par le testament de Ptolémée XI Alexandre II. Venu plaider sa cause à Rome, il passa un accord secret (59) avec Pompée et César : moyennant 6 000 talents   d’or, César, qui était alors consul, devait faire voter une loi reconnaissant sa royauté. En 58, Chypre , possession égyptienne fut annexée par Caton. L’absence de réaction de Ptolémée XII entraîne le mécontentement de ses sujets et Ptolémée XII préféra se réfugier à Rome où il intrigua de nouveau pour gagner à sa cause le sénat. En son absence, la régence était assurée par sa femme Cléopâtre V et sa fille Bérénice IV puis par cette dernière toute seule après la mort de Cléopâtre V. Bérénice IV épousa d’abord un prétendu descendant des Séleucides, Séleucos Kybiosaktes, mais le fit étrangler peu après avant d’épouser Archélaà¼s (56), qui prétendait descendre de Mithridate.

Les Livres Sibyllins   n’encourageant pas l’intervention armée des Romains pour rétablir Ptolémée XII sur le trône, celui-ci s’enfuit à Ephèse. Mais en 55, Aulus Gabinius, lieutenant de Pompée et gouverneur de Syrie prétextant les menaces d’une invasion égyptienne de la Syrie, envahit l’Égypte pour réinstaller Ptolémée XII. Archélaà¼s fut tué au cours d’une bataille et Bérénice IV exécutée. A la mort de Ptolémée XII (51), son testament laissait le trône à sa fille Cléopâtre VII et à son frère Ptolémée XIII.


[1Pausanias, I, 6, 2.

 

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  Dernière mise à jour : 18 décembre 2009
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