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Athènes

La confédération athénienne

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C’est une symmachie qui naît des excès de l’impérialisme lacédémonien. A l’initiative d’un athénien dénommé Aristotélès, elle réunit (377) Athènes, Chios, Byzance, Mytilène, Méthimna. De fait Athènes s’engageait à respecter la liberté et l’autonomie des alliés, précisait que les alliés pourraient conserver les institutions politiques de leur choix, que ces mêmes alliés ne paieraient aucun tribut et ne recevraient ni garnison ni gouverneur. Les alliés se devaient mutuelle assistance en cas d’agression contre l’un quelconque des membres. Les alliés s’assemblent en synédrion au sein duquel chaque cité ne dispose que d’une seule voix (synèdre). Les synèdres sont convoqués par les prytanes athéniens et les synédrions se tiennent à Athènes bien que semble-t-il Athènes n’y participe pas.

Dans les faits, la confédération athénienne ne parviendra pas à échapper à certains travers son aînée, l’ancienne ligue de Délos. Le synédrion subsiste jusqu’en 338 mais ses décisions sont bien souvent dictées par l’ecclésia athénienne. Il n’y a pas de tribut à verser mais une cité alliée peut s’abstenir de participer à la défense commune en versant une contribution (syntaxis) estimée à 180 talents   environ, soit un montant bien moindre que le phoros de la ligue attico-délienne mais les moyens de perception seront parfois semblables. De même, peu à peu, Athènes rétablit son système de clérouqies.


 




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  Dernière mise à jour : 10 juin 2007
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