Asie Mineure
Lydiens

Sardes

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Capitale du royaume de Lydie. Sardes devint au VIe siècle le grand marché des métaux précieux, en particulier de l’or. « Sardes florissante par l’or » dira Hérodote. Les fouilles archéologiques ont mis à jour près de 300 puits de fonte d’or.

Brève histoire

Les premières traces d’occupation datent du VIIIe siècle. La cité fut prise par les Perses en 546. Lors de la révolte ionienne, Sardes fut en partie détruite ; le satrape Alaphernes ne parvint à sauver que l’acropole. Alexandre s’empara de la cité après la bataille du Granique (334) et y laissa un gouverneur macédonien du nom d’Asandros. La ville passa brièvement sous la domination d’Antigone et plus longuement (301-190) sous celle des Séleucides. Elle échut à Pergame après la paix d’Apamée et par héritage fut plus tard incluse dans la province romaine d’Asie.

La cité

Sardes occupait une position facile à défendre : bâtie à l’extrémité nord d’un contrefort du mont Tmolos, elle était protégée, à l’ouest, par le Pactole et, à l’est, par un ruisseau dont l’eau alimentait un canal entourant l’agglomération. Un triple rempart s’élevait autour de l’acropole édifiée sur une éminence. Le quartier habité par les hiérodules, qui pratiquaient la prostitution sacrée, et l’agora   étaient situés sur la rive droite du Pactole, à une dizaine de kilomètres de son confluent avec l’Hermos  . Le palais était construit en briques de même que les maisons aux toits faits de roseaux, qui voisinaient avec des huttes aux murs crépis d’argile.

Sardes était une cité prospère, plaque tournante du commerce entre l’Orient et les cités grecques d’Ionie. D’importants vestiges y sont toujours visibles : un temple d’Artémis reconstruit par les Romains, l’acropole, le théâtre, une synagogue et un gymnase daté du IIIe siècle av. J.-C. et à quelque distance, la nécropole de Bin Tépé.


 




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  Dernière mise à jour : 18 février 2009
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