Mésopotamie

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Uruk
(Ouruk)

L’un des plus importants sites archéologiques de Mésopotamie tant par ses dimensions, la muraille qui l’entoure est longue de près de dix kilomètres (construite selon la légende par Gilgamesh lui-même), que par sa période d’occupation, environ 5000 ans, et par les découvertes archéologiques et épigraphiques qui y ont été faites. Située non loin de la petite ville de Samawa, entre Bagdad et Bassorah, son appellation moderne est Warka.

Vers 3500 av. J.-C, Uruk connaît une extension importante : la ville s’étend sur près de 200 hectares et abrite environ 40 à 50 000 personnes. La ville devait être alors l’une des cités les plus célèbres de Mésopotamie par la richesse et la grandeur de ses santuaires dont le monumental « Temple Blanc », demeure des dieux An et Inanna. L’absence de pierrse de construction dans la région a conduit à une utilisation exclusive des briques crues. Certaines colonnes seront construites directement en terre !

Les fouilles d’Ourouk ont révélé une architecture imposante et une iconographie représentant un roi-prêtre. L’une des curiosités d’Uruk est l’utilisation à usage décoratif de mosaïques de cônes. Ces petits cônes en terre cuite étaient enfoncés par la pointe dans la boue encore humide des murs, leurs bases étant peintes alternativement en rouge, noir ou blanc permettaient de réaliser des motifs géométriques.

C’est à Uruk que l’on a trouvé les documents écrits les plus anciens du monde : en tout, plus de mille tablettes pictographiques où l’on relève surtout des bribes d’aide-mémoire bureaucratiques et administratifs.

Le parlement d’Uruk se composait de deux chambres : une assemblée des anciens et une assemblée de tous les citoyens en état de porter les armes.

 

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